Prunus dulcis
L’amandier (Prunus dulcis) est un arbre fruitier appartenant au genre Prunus comme le pêcher, le cerisier et le prunier. Il est historiquement cultivé en région méditerranéenne, sur les terrains pauvres en raison de sa résistance à la sècheresse et à la chlorose en sols calcaires. Cependant sa floraison est précoce, fin d’hiver, ce qui le rend sensible au gel. C’est aussi un arbre sensible à l’asphyxie racinaire.
Pour qu’un verger soit rentable il faut limiter les alternances de rendements entre les années et garantir une bonne fructification grâce à l’irrigation (les besoins en eau sont entre 2000 et 4000 m3/ha selon les contextes pédoclimatiques) et la pollinisation.
Irrigation de l’amandier
L’amandier est un arbre qui, traditionnellement, dans nos contrées provençales ou occitanes n’était pas irrigué. C’était un arbre complanté souvent dans les parcelles de blé ou avec la vigne et l’olivier, alors qu’on le trouvait surtout dans les parcelles difficiles impropres aux cultures. S’il produisait une année, c’est-à-dire qu’il n’avait pas gelé et n’était pas limité par le phénomène de l’alternance, c’était un plus pour la ferme et la production. Mais comme toute culture méditerranéenne la récolte devenait abondante en cas d’année pluvieuse. En agronomie on parle de résilience de l’arbre et de forte adaptation au climat.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article détaillé sur les besoin en eau des amandiers