L’amande est un fruit aux nombreux bienfaits, qui correspond à une tendance de fond de la consommation mondiale pour une alimentation plus équilibrée.
L’amande est un fruit aux nombreuses vertus. Riche en huile, protéines, glucides et vitamines. Elle contient 50 % de lipides, essentiellement des acides gras, soit en moyenne : 75 % d’acide oléique, 18 % d’acide lino- léique et 7 % d’acide palmitique.
Elle contribue à prévenir les maladies cardiovasculaires : L’amande est riche en acide linoléique et en vitamine B1 qui aide au fonctionnement du cœur.
Elle est riche en énergie et nutriments : L’amande est riche en cuivre, en fer, en zinc, en manganèse, en phosphore, en vitamine B2. C’est le fruit à coque le plus riche en protéines, en fibres, et en nutriments essentiels comme le calcium, les vitamines E, PP, B1 ou B2, aux vertus antioxydantes.
Elle est sans gluten : Comme l’ensemble des fruits à coques, les amandes sont naturellement dépourvues de gluten.
La demande mondiale est en hausse continue depuis 20 ans.
Le développement du marché du « snacking sain » est encore récent. On ne trouvait pas d’amandes en sachet dans nos supermarchés il y a dix ans, il y en a aujourd’hui partout. La tendance est claire, illustrée par le graphique ci-dessous. Sous l’effet d’une demande croissante et structurelle, la production a explosé dans le monde.
Le leader mondial ne peut plus suivre l’évolution de la demande.
L’amandier est originaire du proche orient et fut introduit en Californie au 18ème siècle par des dominicains espagnols.
La Californie concentre aujourd’hui 445 000 ha d’amandiers contre seulement 65 000 il y a 50 ans (+690% !).
La Californie domine totalement la production mondiale d’amandes, comme l’illustre le graphique ci-dessous.
Les vergers français sont loin de répondre à la demande locale
La France à elle seule importe pour 238 millions d’euros d’amandes en 2021, soit la quasi-totalité de sa consommation alors que les consommateurs sont aujourd’hui demandeurs de circuits courts et de production locale qualitative.
Une étude de France Amande estime la récolte prévisionnelle en 2023 à 1 000 tonnes d’amandons, soit 2,4 % des importations de 2021.
Développer une production dans tout le midi méditerranéen permettra d’identifier une offre française et disposer un jour d’un signe de qualité ou d’origine. L’Association interprofessionnelle France Amande travaille sur ce sujet pour contribuer à valoriser l’offre française.
Les clients importants dans la distribution, la transformation agro-alimentaire ou l’industrie cosmétique, prêts à payer une prime pour de l’amande française, ne peuvent se fournir. Aucun producteur n’est capable de livrer par exemple 40 tonnes de Lauranne en calibre 36 car il faudrait agréger de nombreux producteurs pour arriver à ce volume.
Ces clients exigent de plus des volumes garantis, des qualités contrôlées, des certifications industrielles (IFSFOOD 7 par exemple) une traçabilité des flux qu’aucun opérateur ne peut aujourd’hui leur apporter.